Le village et son vignoble au fil des saisons
Détails d’architecture, les maisons, les porches, les coqs, les enseignes, les plaques. Les projets de vitraux de Agosti. Les travaux des vignes, les vendanges, les pressoirs et les vins de Bouzy !
Un vigneron Champenois
"Paul Bara est un vigneron d'importance et d'expérience, dont la famille réside de longue date à Bouzy. Il est à juste titre estimé dans le Vignoble et le Négoce de la Champagne viticole. Ecrivant sur sa cité, il aurait pu se limiter à ses vins car il est particulièrement qualifié pour en parler: il produit d'excellents champagnes de Grand cru et le fameux Bouzy rouge. C'est cependant de tous les aspects de son pays que Paul Bara a tenu à traiter dans cet ouvrage très documenté: il en fait l'historique depuis les temps les plus reculés, retraçant les heurs et les malheurs de ses habitants de toutes professions et conditions. Il contribue ainsi à sauvegarder et enrichir le patrimoine de Bouzy. Il écrit aussi la grande histoire de la vigne et du vigneron champenois. Il donne à tous ses lecteurs, la possibilité de mieux comprendre comment leurs anciens ont fait de Bouzy un bourg prospère, en même temps qu'un des hauts lieux vinicoles de la Champagne. Ce faisant, il fait incontestablement œuvre d'historien."
François Bonal
3 janvier 1916 Ã Bouzy, Marne - 14 octobre 1994
Fils de militaire, Yves Gibeau passe une partie de sa jeunesse sous l'uniforme de 1934 Ã 1939.
D'abord enfant de troupe aux Andelys puis à Tulle, il est mobilisé en 1939 et, en 1940, prisonnier de guerre. Il est rapatrié d'Allemagne en décembre 1941 et gagne ensuite sa vie à l'aide de petits boulots. Il exerce quelque temps le métier de chansonnier, devient à la Libération journaliste à Combat, puis rédacteur en chef du journal Constellation. Il conserve de son expérience sous les drapeaux des convictions résolument pacifistes et une haine tenace de la chose militaire. Dans son ouvrage le plus connu, Allons z'enfants..., il revient sur son passé d'enfant de troupe en décrivant un milieu caractérisé par la bêtise et la brutalité. Fervent amateur de bicyclette et cruciverbiste, il tient pendant plusieurs années et jusqu'à sa mort la rubrique mots croisés du magazine L'Express.
Le prix Yves Gibeau, décerné par un jury composé de collégiens et lycéens volontaires, récompense une œuvre littéraire choisie parmi cinq ouvrages d'auteurs contemporains parus en édition de poche.
Décédé le 14 octobre 1994, Yves Gibeau a tenu à être enterré dans le cimetière de la vieille ville de Craonne qui a été détruite pendant la Première Guerre mondiale.